SIGNE ZODIACAL CHINOIS. COCHON

 

 

Les étapes de la vie du Cochon

 

Grâce à son bon caractère et à son application, le Cochon a généralement une enfance heureuse et une adolescence sans trop de problèmes. Mais il connaît, pendant l'âge adulte, de sérieuses difficultés conjugales et sentimentales de toutes sortes car, comme toujours, il est trop naïf et ne sait pas se protéger contre la duplicité des gens. " Après tout ce que j'ai fait pour toi... " Voilà le refrain que chante le Cochon à l'occasion de chacune de ses innombrables déceptions. La troisième phase de sa vie sera relativement calme, car il aura tout de même appris quelques leçons et saura se défendre un peu mieux ; l'apaisement normal des passions et la sécurité matérielle contribueront à rendre sa vieillesse heureuse.

 

Le Cochon sera heureux s'il est né longtemps avant la fin de l'année chinoise qui porte son nom. Plus sa naissance est éloignée de cette période, moins il connaîtra de déboires, de trahisons et de déceptions.

 

 

 

Conseils généraux

 

Etre né Cochon est incontestablement une bénédiction et un privilège qui ne sont pas réservés à tout le monde. Sa chance sera totale et son bonheur parfait si le natif sait lutter efficacement contre sa gentillesse démesurée et sa crédulité excessive.

 

Les qualités de cœur sont un luxe qui ne devrait être accordé qu'à ceux qui le méritent. Mais le monde est comme il est, c'est-à-dire rempli de canailles. Le conseil de Marc Aurèle est pertinent à ce sujet : " Dès l'aurore, dis-toi : je rencontrerai un indiscret, un ingrat, un insolent, un fourbe, un égoïste, un envieux. " S'il n'y avait que des Cochons sur terre, la vie serait bien plus simple et plus agréable. Malheureusement, ce n'est pas du tout le cas.

 

 

 

Etre gentil et généreux sans réserve et sans discernement serait un défaut plutôt qu'une vraie qualité, car on entretient et encourage les gens malhonnêtes. " Tel est ingrat qui est moins coupable de son ingratitude que celui qui a fait du bien ", disait très justement La Rochefoucauld. Corneille n'était pas moins catégorique : " Qui pardonne aisément invite à l'offenser. " Notre devoir envers nous-mêmes et envers la société est de nous montrer sévère à bon nombre de gens. Il n'y aurait aucun mérite à se faire exploiter impitoyablement par la racaille et à endurer des souffrances inutiles, prévisibles et évitables.

 

L'innocence et la naïveté ne sont adorables que chez les enfants dont la protection est assurée par ceux qui en ont la charge. Mais chez une personne adulte, indépendante et responsable, elles peuvent devenir une tare grotesque.