SIGNE ZODIACAL CHINOIS. COCHON

 

 

Le Cochon a un bon caractère

 

Ce qui nous frappe au premier abord chez le Cochon est sans aucun doute son air doux et pacifique. Toute sa personne dégage un bon naturel, une touchante attitude débonnaire. Ses gestes sont lents et sa voix posée. On dirait qu'il pourrait facilement faire partie des gens que bénissait Jésus-Christ : " Heureux ceux qui sont doux, car ils posséderont la terre ! "

 

Le Cochon est incapable de méchanceté. Loué ou calomnié, caressé ou battu, sa réaction est presque toujours un sourire que d'aucuns pourraient parfois qualifier de stupide. Il n'aurait pas de difficulté à suivre littéralement l'enseignement de l’Evangile. " Vous avez appris qu'il a été dit : oeil pour oeil et dent pour dent. Mais moi je vous dis de ne pas résister au méchant. Si donc quelqu'un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l'autre. " La riposte ne s'inscrit pas dans son comportement normal : il encaisse en silence affronts et provocations. Certes, la douceur légendaire du Cochon peut lui jouer de mauvais tours.

Les méchants trouvent en lui une victime presque consentante. Même ceux qui l'aiment peuvent inconsciemment le faire souffrir, car il ne réagit généralement pas. On ne saurait trop conseiller au Cochon de lutter contre sa mollesse excessive et de " gueuler un bon coup " de temps en temps si cela est nécessaire. Cela lui fera du bien et parfois aux autres aussi. Même Jésus, qui était un parfait modèle de douceur et de mansuétude, n'hésita pas à s'emporter au moins une fois. " Jésus entra dans le Temple et chassa tous les vendeurs et acheteurs qui s'y trouvaient : il culbuta les tables des changeurs, ainsi que les sièges des marchands de colombes. Et il leur dit : il est écrit : ma maison sera appelée maison de prière ; et vous, vous en faites un repaire de brigands ! " (Matthieu, XXI, 12-13).

A force de se faire bousculer, certains Cochons peuvent s'emballer en disant tout ce qu'ils ont sur le cœur. Mais même dans ce cas ils font tout leur possible pour contenir leur colère. Le Cochon fuit querelles et disputes comme la peste. Il évite les heurts à tout prix. Il accepterait volontiers de perdre la face ou de l'argent plutôt que de déplaire aux autres. Ceux qui ne le connaissent pas bien le prennent souvent pour un imbécile, car il ne cherche pas à paraître avoir raison. Ses idées, pourtant, ne manquent pas de force. Si jamais il accepte d'argumenter, ce n'est certainement pas dans une conversation mondaine, mais seulement dans un débat officiel ou avec un ami intime qui ne risque pas de prendre ombrage de ce qu'il dit.

 

L'esprit de compétition fait pratiquement défaut chez le Cochon. Sa réticence se traduit non seulement dans son langage mais aussi dans ses faits et gestes. Dans n'importe quelles circonstances, il est bien difficile de le pousser au premier rang ou de le mettre sous les feux de la rampe. A l'exact opposé du Dragon et du Tigre, ce n'est pas le genre de personne qui accepte avec gaieté de cœur de faire un discours dans une réunion, de chanter une chanson ou de raconter une histoire au cours d'un banquet d'anniversaire, ou qui s'évertue à dépasser la voiture qui le précède. Sa devise serait ce proverbe vietnamien : " Si vous voulez occuper la première place, j'occupe la deuxième ; et si quelqu'un d'autre veut la deuxième, je prends la troisième. " On devrait décorer les Cochons pour leur économie d'énergie, car ils conduisent leur voiture toujours de façon très souple et jamais très vite.