SIGNE ZODIACAL CHINOIS. COCHON

 

 

Le Cochon est une personne de bien

 

Mais ce n'est pas tout ce que le Cochon possède comme qualités ; il en a d'autres non moins dignes d'admiration. Citons d'abord son honnêteté à toute épreuve. Il est absolument incapable de mensonge, de double langage, ou même de la restriction mentale qu'un directeur de conscience pourrait autoriser. Que ce qu'il dit puisse lui attirer des ennuis ou des louanges, il appelle toujours un chat un chat ; c'est pour lui aussi simple que cela.

 

 

 

C'est le genre d'individu qui ne cherche jamais à frauder le fisc ou à dissimuler sous son siège quelques bouteilles d'alcool ou quelques paquets de cigarettes en passant une frontière. Contrairement au Singe pour qui la fin justifie presque toujours les moyens, le Cochon tient sérieusement à sa réputation d'intégrité et de sincérité. La plus grande peine qu'on puisse lui infliger est de le soupçonner ou l'accuser de manque de probité. Il peut être tout ce qu'on veut, sauf fourbe et déloyal.

 

La tolérance est aussi remarquable chez le natif. S'il est prompt à reconnaître son tort et à en demander pardon, il est tout aussi prêt à pardonner aux autres, avant même qu'ils ne le lui demandent, et il fait cela " non seulement sept fois par jour, mais soixante-dix-sept fois sept par jour ", ainsi que l'enseigne l’Evangile. Comme Confucius et Rousseau, il croit sincèrement en la bonté originelle de l'homme. Puisqu'il est lui-même bon et généreux, il projette ce trait de caractère sur les autres et refuse de croire qu'ils peuvent être foncièrement méchants.

 

 

 

La qualité que je trouve la plus exquise chez le Cochon est sa relative sérénité en face de l'adversité. Il ne s'agit pas de résignation passive mais de stoïcisme conscient. Marc Aurèle aurait trouvé en lui un bon disciple, puisque celui-ci met en pratique ses dernières paroles : " Egalité d'âme! " Même dans les circonstances les plus insupportables, on voit rarement le Cochon perdre la boussole. Mais cette attitude n'implique pas que le natif soit exceptionnellement immunisé contre la douleur. Bien au contraire. Il est parmi les gens le plus sensible aux déceptions, aux deuils, à la séparation. Seulement il ne veut pas manifester son impatience ou sa tristesse parce que, en partie, il ne veut pas importuner les autres. Il a beaucoup de force intérieure et de volonté pour pouvoir souffrir en silence. Quel contraste avec les gens que nous rencontrons tous les jours et qui ne laissent passer aucune occasion de nous harceler avec leurs lamentations et leurs jérémiades !