MOI LE GAMIN !

Moi le gamin qui suis né en 1952 j'ai beaucoup pleuré jusqu'en 1954 certainement.

Moi qui ne savais rien de leurs malheurs, ni ne connaissais toujours leurs souffrances.

Moi le gamin qui trépignaient de rage l’hors que je n’avait pas ce que je voulais, alors que eux tout donnaient. 

J’ai beaucoup pleuré pour rien, quant eux n’avait plus rien.

Je jouais heureux j’avais aussi mes parents, sans penser dans mon égoisme d’innocence des enfants comme moi, n’avaient plus de père mort la bas.

J’avais mon jardin, eux leur chagrin.

Le 14 mai 1954 j’ai eu 2 ans, ce jour la j’ignore encore que des soldats meurent de faim et de soif  sur une route puis plus tard dans des camps, Moi j’avais deux bougies sur mon gâteau, quelle injustice.

J’ai beaucoup pleuré pour rien maintenant je le sais  j’ai compris car un jour le gamin est devenu Légionnaire.

Leg. Trousson Yves.

 

 

 

LEGIONNAIREMENT VOTRE. TROUSSON YVES

 

M.L.E. 152.188.

 

 

 

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GLOIRE A TOI

 

TU EST VENU

POUR BIEN DES RAISONS

QUI NE NOUS REGARDES PAS

TU EST VENU POUR EN BAVER

AVEC NOUS

 

MARCHANT DANS LE SABLE CHAUD

BRULANT TON PASSE

TU A CREVE

AVEC NOUS

 

BANIS DE LA VIE

DANS L’ENFER

TU EST RESTER

AVEC NOUS

 

TON NOUVEAU CHEMIN

TU LA SUIVIT SANS

FAILLE ? COURAGE

HONNEUR ET FIDELITE

AVEC NOUS

 

MAINTENANT, DANS L’AMICAL

TU FINIS T’EST VIEUX JOURS

ET TU RESTE ENCORE

AVEC NOUS

 

GLOIRE A TOI LEGIONNAIRE

CAR LA FAMILLE

C’EST NOUS.

 

     LEGIONNAIRE. TROUSSON YVES.

 

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C'EST COMME CA

 

C'EST NOËL SANS NEIGE

AUSSI VOYER NOS FIERS

KEPIS BLANCS

 

C'EST NOËL AVEC NOS

ABSENTS

DANS NOS COEURS

ILS SONT

 

C'EST LE NOUVEL AN

SALUONS LE FIEREMENT

L'AVENIR EST A NOUS

LE PASSE EST DANS

NOS ÂMES

 

FIERS GUERRIERS

CE SONT LES FÊTES

ET LA FLAMME DE NOS ANCIENS

NOUS RAPPELLE

LEUR SOUVENIR

 

SOLDATS A LA GRENADE

L'ECLAT DE VOS EXPLOITS

PASSES PRESENTS FUTURS

NOUS SERONS TOUJOURS

A L'APPEL PRESENTS

C'EST COMME CA

 

LA LEGION ETRANGERE

              TROUSSON YVES

 

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VOUS MES AMIS,MES FRERES.

                  

VOUS MES AMIS,MES FRERES , JAMAIS CONNUS

MAIS DONT TOUS LES ANCIENS PARLENT,

VOUS LES CELEBRES INCONNUS,VOUS QUI ETES

LE SOUFLE DE NOS ESPRITS .MERCI DE NOUS AVOIR APRIS.

DE MOURIR DANS L'ESPRIT DE LA LEGION. OU DANS SURVIVRES

AVEC DIGNITES HONNEURS ET FIDELITES. DIGNES REPRESENTANTS

D'UNE ELITE  JAMAIS EGALER. VOUS RESTEREZ A JAMAIS DANS LE

PANTHEON DES DIEUX GUERRIERS. ET MOI JE CONTINUERAI  A REVER

SUR TERRE DE VOS EXPLOITS. UN JOUR VOUS ME RACONTEREZ  VOS

HISTOIRES DE LEGIONNAIRES.DRAPEAUX,FIERES ETANDARDS LEVER

NOUS DEFILLERONS DANS LES CIEUX ENSEMBLES,ET A LA TOMBEE

DE LA NUIT ,  POUR LA TERRE NOUS VERONT NOS AMIS S'AMUSER ET

AUSSI TOMBER,  NOS AMIS,NOS FRERES, NOUS REJOINDRONT ET LA

GRANDE SAGA DES LEGIONNAIRES CONTINUERA ETERNELLEMENT,

C'EST L'ESPRIT DE LA LEGION.

                                  LEGIONNAIRE TROUSSON  YVES

 

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LES INSTRUCTEURS

 

CORTE, CORSE 1973

 

 

 

Bienvenus, a la 5emes  Sections, 2emes compagnies du 2emes RE.

 

Je suis le Lieutenant Franch. ; voici l’adjudant chef Fran., les Caporaux Janko… ; et Pyra…, nous sommes charger d’essayer de faire de vous des hommes.

 

 

 

Avant sa vous serez des Brel.

 

Quatre mois d’instructions.

 

Paquetage au carré, parcoure du combattant, marches canard, debout, assis, courriers, gardes, tirs, salade d’armes, notre fusil porte un prénom de femme ont les soignes.

 

 

 

Enfin après les chemins d’ânes, les champs de tir de Pedigroge, les gardes au Pk7 et a la citadelle surnommée le nid d’aigle et pour finir la longue marche, la dernière nous en avons bavez maintenant nous  sommes enfin des Légionnaires.

 

 

 

 

 

Nous disons adieux a la place Pavie, déjà les bleus la remplissent, bonne chance les gars.

 

 

 

Pour nous c’est fini nous allons rejoindre nos nouvelles affectations, nous le devons à nos instructeurs dont nous serons toujours extrêmement fiers et dont jamais nous n’oublierons jamais leurs noms.

 

 

 

Vive les instructeurs, nous seront rien sans eux, car nous avons trouver notre dignité.

 

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C'est mon destin !

 

Né pour mourir, en passant par le tunnel de la vie. A peine marchant j'étais soldat, jouant dans les bacs à sables, Je me suis perdu plus tard dans les mers de sables. Je marchais et crevais prêt de mon mulet, je ne regrettais pas les manèges aux beaux chevaux de bois, la poussière m'aveuglait, je marche ou je creve je me dis; j'en ai fait du chemin de Belle à  Besse a cassa, les djebels, les oasis et bien d'autres route.

 

j'ai connu l'amour il ma brisé je me duis engagé, j'ai perdu un cœur, une balle la aussi frapper, je repose en paix dans la mémoire des anciens. Avec ceux de Camerone et de bien d'autres combats.

 

J'ai pris ma première cuite, J'ai signé, je me suis retrouver dans les rizières, du Tonkin à Saigon parfois pas loin de Hanoi, je me suis mouillé, et séché sur les RC qu'importe le numéro j'y ai saigné, parfois y laissant parfois; Misères et désolation de ma foutue vie choisie mais dont je ne changerai dus y laisser la vie un jour la bas tuer par un piège, que cela ne tienne un frère ne mourera pas de celui la ! du combattant; j'en suis un maintenant.

 

J’ai appris à rouler me voila dans les blindés, j'en ai vu des carcasses rouillées ou encore fumantes, un jour peut-être je sentirai la chair brûlante pour finir dans un cercueil de fer devenu rouillure ou fumantes ou aussière de ma naissance repose. Sur le char pas de croix des mots " Vivre ou mourir est mon devoir" épitaphe d'un frère qui ce rappel le pourquoi je suis mort. C est le la marque du souvenir.

 

j'ai fait l'école je me suis retrouver sapeur, hache a la main j'ai démolit et construit; Pioche a la main j'ai casser des cailloux, pluie et gravats en non coucher bien des notre, Ils construisaient un hôpital l'ennemis ne la pas comprit. J’ai creusé-leur tombes, j'ai pleurer mes amis et frères. Mais déjà ont nous attend la bas.

 

J'ai fait du sport, j'ai sauté par-dessus les toits, par tous les temps de jour ou de nuit, venant du ciel j'étais para. Combien parmis nous ne sont arrivé en bas vivant, blanc linceul est leur corolle descendue trop lentement au gré des vents, les balles étant trop rapide.

 

De ma vie de civil je n'ai  rien compris par les années effacées de l'armé ou je suis fière de servir avec Honneur et Fidélité. Vert est mon béret couleur des champs, rouge est mon sang couleur de nos meurtrissures, brilles nos képis Blancs nous sommes des Légionnaires.

 

 

 

En mémoire des oublies jeunes ou ancien réunis dans la fatalité de la mort, le diable rit de la mort; qui a de drôles parias sur la conscience.

 

De la vie à la mort Légionnaire est mon Destin. Legio Patria nostra. Mes frères.

 

Légionnaire Trousson. Yves   

 

Témoignages

 

 POUSSER

 

 

Le Para.

 

Paix a l'homme a la fleur blanche venue du ciel au dernier moment c'est retourné vers lui, c'est yeux en on pris la couleur une autre lumière de vie commence pour lui. Si nous pouvions le voir-il est certainement à vos coté les Paras, le vent léger et doux qui est maintenant leur souffle doit être votre vent portant. Il est maintenant encore parmi vous plus rien ne peu lui arrivé il n'est pas seul la haut dans le ciel d'ou il ne descendra plus; Son expérience vous accompagne entre ciel et terre. Au revoir le Para !

 

Légionnaire  Trousson. Yves.

 

Tous Légionnaires si dessous reposent dans nos mémoires. Ce Champ d’honneur nous le rappel. Notre honneur est dans la fidélité de ne jamais oublier ! Un frère d’armes nous quittant rien que par une pensée en cas d’absence a son départ fait qu’il ne partira jamais seul.

 

¨Ptit Sapeur